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Mélissa Proulx est une journaliste, chroniqueuse et rédactrice. Elle se consacre avec passion et créativité à l’élaboration de contenus journalistiques riches et variés depuis 2002.

Bachelière en lettres françaises de l’Université d’Ottawa et diplômée en journalisme, Mélissa Proulx avait 21 ans lorsqu’on lui a confié les rênes de l’hebdomadaire culturel Voir Gatineau-Ottawa, une édition régionale qu’elle a dirigé pendant huit ans. Sa route l’a ensuite ramenée vers sa région où elle a été chef de la section Art de vivre du Voir Montréal puis comme rédactrice en chef adjointe du magazine Enfants Québec.

MÉLISSA PROULX

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La musique est partout. Elle nous accompagne dans toutes les sphères de nos vies. Elle nous happe et nous transporte presque tous autant que nous sommes, et ce, peu importe notre culture, notre statut social ou notre histoire personnelle. «La musique libère de la dopamine, cette hormone du bonheur liée à notre circuit de la récompense, explique Véronique Martel, étudiante au doctorat en neuropsychologie clinique à l’Université de Montréal. Cela nous procure du plaisir qui peut être similaire à celui lié à la nourriture ou au sexe. La musique est gratifiante : elle suscite le bien-être et la motivation.»


Les scientifiques s’entendent également pour dire que la musique peut être efficace pour réduire le stress, tout dépendant de nos choix musicaux et de nos préférences. «La musique relaxante à titre d’exemple va nous permettre de synchroniser notre respiration au tempo plus lent, ce qui va avoir pour effet d’abaisser légèrement notre rythme cardiaque», explique Mme Martel qui travaille dans le laboratoire d’Isabelle Peretz, éminente chercheuse spécialisée dans l’étude du «cerveau musical».

Ces questions ont intéressé le journaliste scientifique et médical et physiologiste de formation Michel Rochon dans son livre Le Cerveau et la musique (Éd. MultiMondes).«Ce que les chercheurs ont découvert en observant le cerveau est fantastique!, s’exprime-t-il. Lorsque la musique entre dans notre oreille, elle n’est pas traitée par une seule zone du cerveau, mais dans une trentaine de régions différentes qui décodent les notes, la mélodie, le rythme, le timbre, l’harmonie. Quand on ajoute la chanson, les paroles éveillent, par la richesse des mots, d’autres régions du cerveau.»



La musique au travail : stimulante ou distrayante?


Qu’en est-il du rôle de la musique dans notre sphère professionnelle? L’écoute de la musique est-elle aidante ou, au contraire, distrayante? «Si notre occupation demande beaucoup de ressources cognitives sur le plan de l’attention, lorsqu’on essaie d’apprendre de nouvelles informations ou d’écrire, par exemple, il se pourrait que la musique nuise à notre efficacité, surtout si elle contient des paroles».

Les études ont montré que la musique instrumentale ou le silence sont donc à privilégier dans l’accomplissement de tâches qui demandent beaucoup d’attention. «En revanche, la musique instrumentale peut nous aider à nous concentrer notamment dans un environnement bruyant. Tout est une question de dosage et celui-ci varie d’un individu à l’autre. Il convient alors d’évaluer l’intensité, la durée et le contenu de la musique écoutée et de l’adapter en fonction des tâches à effectuer. Le type de musique entre également en ligne de compte : nos pièces préférées sont les plus motivantes, car elles nous procurent du plaisir.»


«Afin de tirer profit des bienfaits de la musique, on peut écouter de la musique dans les transitions, avant d’arriver au travail, lors de nos pauses ou pendant le retour à la maison et rechercher un effet stimulant ou relaxant selon le type de musique privilégié, suggère Véronique Martel. La distraction et le plaisir que nous procure la musique sont aussi une forme d’apaisement qui fait en sorte que nous sommes mieux disposés à apprendre.»

Selon certaines études, la musique aiderait en outre à l’apprentissage des langues. Pas étonnant puisqu’elle serait vraisemblablement la mère de toutes les langues, croit fermement Michel Rochon, lui-même pianiste. «Avant même de parler, l’Homme aurait vraisemblablement chanté. Par nécessité, pour aller à la chasse, par amour, pour la guerre, pour les récoltes, il aurait utilisé sa voix et le rythme pour entrer dans une sorte de symbiose socialement, pour instaurer des rituels.»



Écouter, c’est bien, en jouer, c’est encore mieux!


Si l’écoute de la musique a des effets vérifiables sur le cerveau, le fait d’en jouer décuplerait celles-ci. Dans son livre Apprendre la musique (Éd. Odile Jacob), Isabelle Peretz avance que pratiquer un instrument aurait un effet protecteur sur le cerveau. «La pratique de la musique même à un âge avancé permettrait de prévenir les méfaits de l’isolement social et d’améliorer l’humeur et les fonctions exécutives comme l’attention, la planification», résume Véronique Martel.

«Jouer de la musique est excellent pour notre réserve cognitive, renchérit Michel Rochon. J’invite les gens à être audacieux, à aller à des endroits jamais visités, à découvrir de nouvelles musiques jamais entendues. C’est bon pour vos neurones!»



Envie de mettre plus de musique dans votre quotidien? Téléchargez la pièce musicale sélectionnée par Danièle Henkel, en partenariat avec Orford Musique, ici.

Plus de musique dans nos vies!

2021-05-28

MÉLISSA PROULX

5 minutes

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La musique adoucit les mœurs, dit le proverbe, mais elle nous apporte beaucoup plus! Que dit la recherche scientifique récente et qu’est-ce qui explique notre obsession avec les mélodies, le rythme, les harmonies?

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